Bienvenue dans mon atelier récemment créé à Ojai, en Californie.
J'ai commencé ma formation en 1976 à la Newark School of Violin Making en Angleterre. Ce fut une expérience merveilleuse où la graine de la recherche a été plantée. Étant dans la même classe que certaines des plus grandes autorités actuelles en matière d'instruments à cordes (Roger Hargrave, John Dilworth, Julie Reed Yeboah, Joseph Thrift, Malcolm Siddall et Anne Houssay), l'atmosphère était celle d'une passion intense pour les merveilles de la lutherie.
Mon intérêt et ma passion pour les instruments à cordes ont été initiés par mon parrain Joe Sack. Comme décrit dans un livre audio que j'ai écrit, The Morning Light - ne nous dépasse jamais _cc781905 -5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_ disponible sur le site ou alternativement cliquez ici pour écouter.
Joe était un excellent violoncelliste et critique musical du célèbre Rand Daily Mail.
Il avait l'habitude d'organiser des rassemblements de musique de chambre chez lui et moi, à cinq ans, je venais à ces evening soirées en pyjama pour écouter les merveilleux solistes invités qui sont sortis en Afrique du Sud dans les années 1960.
Il connaissait très bien les beaux instruments anciens (possédant un violoncelle David Tecchler) et m'a fasciné par son jeu, partageant ses idées sur les différentes caractéristiques tonales de chaque violoncelle sur lequel il jouait. -3194-bb3b-136bad5cf58d_
Avec mon premier violoncelle ayant commencé des cours avec Joe.
Photo ci-dessous prise lors d'une visite à Joe quelques semaines avant son décès à 93 ans.
Vidéo ci-dessous jouée sur un violoncelle que j'ai fait dédié à Joe - commandé par Linda et Laurence Rosenberg.
Ma carrière : Après avoir quitté Newark, j'ai choisi de me spécialiser entièrement dans la fabrication de nouveaux instruments et j'ai eu la chance d'avoir vendu mes instruments partout dans le monde. (États-Unis, Canada, Angleterre, Allemagne, Taïwan, Corée du Sud, Chili, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Namibie et Afrique du Sud.)
La partie la plus enrichissante de ma carrière a été tous les merveilleux amis que je me suis fait. Presque tous mes instruments commandés ont impliqué le musicien, partageant tout le processus, choisissant un nom, des préférences de configuration personnelles, etc. J'ai parfois l'impression qu'ils sont là dans l'atelier (même si notre seule correspondance a été à l'autre bout du monde par e-mail), car chaque instrument s'avère en quelque sorte avoir la qualité de son qu'il désire. C'est encore un grand mystère pour moi, car en travaillant plus par le ressenti que par la science, on ne peut pas analyser cela logiquement.
Mon modèle : Le modèle que j'utilise s'est développé plus par circonstance que par choix. En revenant d'Europe, j'ai constaté que tous mes moules et gabarits manquaient dans ma boîte à outils. (Quelqu'un avait visiblement pris goût à eux en pensant que ce serait une bonne idée de fabriquer un violon). Ma seule option était donc de dessiner mes contours à partir de zéro. Mes premiers modèles ressemblaient à des instruments de Brescia et lentement au fil des ans se sont rapprochés de l'école de Crémone.
Je continue à changer les détails les plus fins au fur et à mesure que ma perspicacité progresse. Tout cela est fait avec qualités tonales à l'esprit. Je tiens des registres détaillés de tous les instruments que j'ai fabriqués : hauteurs de voûte, épaisseur, poids, etc. Ainsi, en regardant en arrière au fil des ans, je pourrais aimer le registre grave d'un violon fabriqué il y a 15 ans et le comparer avec un violon similaire. qualités faites il y a 5 ans, pour voir s'il y a des mesures correspondantes et appliquer la corrélation à mon instrument actuel. Tout cela a été possible car j'ai conservé le même "système" pour fabriquer tous mes instruments.
Pour la finition finale, j'apporte des modifications spécifiques à chaque pièce de bois, en tenant compte de la densité et des caractéristiques tonales. J'ai beaucoup de mal à vendre un instrument dont je ne suis moi-même pas totalement satisfait. (Pas de comparaison avec d'autres instruments mais dans le cadre de mes propres capacités.)
Vernis : Varnish: J'ai pris de nombreuses heures de congé de mon temps d'atelier habituel pour approfondir mes recherches, réalisant que pour me rapprocher de Les instruments à crémone ne sont possibles qu'avec des matériaux du XVIIe siècle.
Cela m'a conduit dans une merveilleuse aventure : construire une usine de distillation primitive, fabriquer du jaune indien traditionnel (collecte de l'urine de vaches nourries de feuilles de manguier), contacter les jardins botaniques de Kirstenbosh à propos de " Weld" et aller dans les montagnes à la recherche de cette plante, s'arrêtant sur l'autoroute la nuit pour cueillir une feuille d'aloès.
Après toutes ces recherches, j'utilise maintenant un vernis entièrement composé de matériaux authentiques, en utilisant un apprêt doré organique que je fabrique moi-même. Pour le vernis proprement dit, celui-ci que je cuisine moi aussi à base d'huile de Noix épaissie au soleil, de térébenthine de Strasbourg avec une petite quantité de Mastic. Pour la couleur, Je préfère sur mes derniers instruments plusieurs laques différentes de garance et de bois de santal, toutes meulées à la main dans le vernis sur une plaque de verre._cc781905-5cde-3194- bb3b-136bad5cf58d_
My varnish a un aspect "cireux" doux, qui n'est pas trop poli et a une belle texture bb3b-136bad5cf58d_down.
Réglages sonores : Je suis toujours tellement excité quand je termine un instrument que je peux à peine me contenir ! Cela s'apparente à rencontrer quelqu'un de nouveau pour la première fois, dénouant progressivement le voile de la forme jusqu'à son essence.
Je passe de nombreuses heures à ajuster mes instruments à essayer différents ponts et positions de potence, ce qui est tellement absorbant. D'abord à celui de la brillance, puis à celui de la chaleur et enfin les marier tout en conservant une aisance de jeu.
Je suis moi-même un violoncelliste amateur, j'ai donc une bonne compréhension des besoins des joueurs de cordes, cependant, pour les derniers ajustements, je collabore toujours avec des joueurs de premier plan.
Essayer un alto pour avoir une idée de la clarté, de la projection et du vrai caractère comme entendu dans une salle de concert.
Achat d'un de mes instruments : Je suis ravi lorsque des musiciens s'impliquent dans le processus de lutherie et j'encourage mes clients à visiter mon atelier et à suivre l'évolution ou alternativement Je leur envoie des photos au fur et à mesure. Si je n'ai pas d'instruments disponibles au moment de votre demande, je vous informerai du délai d'attente pour en commander un.
Comme nous vivons dans une économie mondiale avec des taux de change fluctuants et que les musiciens du monde entier ont des revenus différents, la tarification de mes instruments n'est pas simple.
J'ai toujours essayé de tenir compte de ces différences et d'offrir aux musiciens un plan de paiement sans intérêt, s'ils estiment que cela leur serait plus facile. Celle-ci s'étale généralement sur une période d'un à trois ans. Pour ceux qui disposent de fonds limités, j'ai parfois accès à des philanthropes qui pourraient être disposés à vous aider._5cc781 bb3b-136bad5cf58d_ Veuillez m'envoyer un e-mail pour ma dernière liste de prix.
Conclusion : J'espère sincèrement que je me suis bien exprimé. Si vous souhaitez me contacter, n'hésitez pas, car je suis ouvert à toute discussion sur les violons et la fabrication de violons.
e-mail : brian.lisus@icloud.com
Phone: 805- 4039475 _cc781905 -5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_ _cc781905-5cde-3194- bb3b-136bad5cf58d_ _cc781905- 5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_ Retour en haut
Extraits de trio sur mes instruments